A la découverte du riche patrimoine arménien

Où serait le peuple arménien sans ses riches dépôts de manuscrits anciens et de documents ? Car ce n'est pas un hasard si l'art de l'écriture arménienne figure actuellement sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO.
Le gouvernement de Pachinian a ouvert de nouveaux horizons passionnants dans le domaine de la haute technologie et de la formation. Avec plusieurs objectifs : éduquer chaque génération, avoir les mêmes références culturelles avec les pays démocratiques et prospères et favoriser les voyages.
En Arménie, l'année 2020 est déclarée comme année touristique. On sait bien que Gyumri est la deuxième ville arménienne. Cette cité, au demeurant sinistrée, porte encore les stigmates du tremblement de terre de 1988 qui l'avait défigurée économiquement et socialement. L'ambassadeur de France en Arménie, Jonathan Lacôte, estime que la ville de Gyumri est la capitale du patrimoine culturel arménien. Sans doute.
Un musée à ciel ouvert
Gyumri est unique. Elle a su conserver des monuments architecturaux historiques tels que le monastère de Marmashen du Xe siècle, l'église du Saint-Sauveur et la brasserie Alexandropol (1898), où on peut déguster une excellente bière arménienne.
En visitant Gyumri, on a une possibilité de se promener dans les quartiers historiques, un musée à ciel ouvert avec plusieurs bâtiments, construits aux XIXe et XXe siècles.