Guillaume Soro et son mandat d’arrêt international

Africains | Publié le 26 décembre 2019 à 19h34
VIDEO. Ex-président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro fait l'objet d'un « mandat d'arrêt international » de la justice ivoirienne pour « tentative d'atteinte à l'autorité de l'État ».

A Abidjan, on ne parle que de ça. De l'affaire Guillaume Soro. Depuis lundi, l'ancien allié de l'actuel président ivoirien, Alassane Ouattara, fait l'objet d'un « mandat d'arrêt international » de la justice ivoirienne pour « tentative d'atteinte à l'autorité de l'État ».

D'après le procureur de la République d'Abidjan, Richard Adou, des « éléments en possession des services de renseignements » établissent « clairement que le projet devait être mis en œuvre incessamment ».

Sur Facebook, Me Affoussy Bamba, l’une des avocates de Guillaume Soro, a dénoncé, une instrumentalisation de la justice à des visées politiques. « Guillaume Kigbafori Soro tient à rassurer les Ivoiriens : il reconnaît une seule déstabilisation, celle du 19 septembre 2002 pour le compte de l’actuel président de la République, Alassane Dramane Ouattara. Ce pourquoi il continue de demander pardon au peuple souverain de Côte d’Ivoire », argue-t-elle.

« Violation de l’immunité parlementaire »

Dans un communiqué, la plateforme Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP) s'insurge contre les « dérives dictatoriales » du pouvoir ivoirien. Alors que les groupes parlementaires PDCI-RDA (Parti démocratique de Côte d'Ivoire) s'offusquent d'une « énième violation de l’immunité parlementaire en Côte d’Ivoire ».

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