Donald Trump mis en accusation par la Chambre des représentants

Après Andrew Johnson, Bill Clinton, Donald Trump est le troisième président de l'histoire des Etats-Unis à être mis en accusation par la Chambre basse, où les démocrates sont majoritaires. Toutefois, rien ne dit que le vote d'hier conduira à une destitution du locataire de la Maison Blanche.

Ce dernier bénéficie encore du soutien des républicains qui contôlent actuellement la Chambre haute (le Sénat).

Mais pour en arriver là, il a fallu attendre le 24 septembre. Date à laquelle un lanceur d'alerte met à la disposition des démocrates le contenu d'une conversation, où Trump fait pression sur le nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky en conditionnant notamment une aide militaire de près de 400 millions de dollars contre l'ouverture d'une enquête sur Joe Biden, un potentiel rival à la présidentielle de 2020, et son fils Hunter.

La parole à une dizaine de témoins

En octobre et novembre, la commission d'enquête de la Chambre des représentants donne la parole à une dizaine de témoins. Lesquels évoquent des pressions de Trump sur Kiev. Mais le témoignage le plus embarassant viendra de Gordon Sondland, ambassadeur américain pour l'Union européenne, qui confirme un « donnant-donnant ».