Soudan : l’accord qui donne le pouvoir aux civils

Africains | Publié le 20 août 2019 à 12h42
Dans ce texte paraphé, soutenu par l'Ethiopie et l'Union africaine, sont définies les étapes de transition que le Soudan doit désormais entreprendre.

Samedi, à Khartoum, sur les bords du Nil, a été signé un accord historique, entre les militaires au pouvoir et les meneurs de la contestation. Ce document, qui transfère le pouvoir aux civils, met fin à près de huit mois d’un mouvement de contestation inédit qui a mené le 11 avril à la chute du président Omar el-Béchir. Lequel est resté trente ans au pouvoir.

Dans ce texte paraphé, soutenu par l'Ethiopie et l'Union africaine, sont définies les étapes de transition que le Soudan doit désormais entreprendre. A savoir la composition d'un conseil souverain au sein duquel les civils seront majoritaires.

Jeudi, l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC) a désigné Abdallah Hamdok, un ex-économiste de l’ONU, pour devenir Premier ministre. Le Conseil souverain doit annoncer ce mardi s’il le confirme à ce poste.

Limiter le pouvoir des militaires

Les premières élections sont prévues pour 2022. D'ici là, ils sont nombreux, au Soudan, à afficher un certain scepticisme. Notamment sur la capacité des institutions de transition à limiter le pouvoir des militaires. D'ailleurs, celui qui assure actuellement la direction du Conseil souverain est un général.

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