Guinée : professionnalisation de la gestion des déchets

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Devenue un dépotoir à ciel ouvert, la ville de Conakry, capitale de la République de Guinée, commence à prendre à bras-le-corps la question de ces tonnes de déchets qui jonchent ses rues. Cette tâche gigantesque a été confiée à l'Agence nationale de l'assainissement et de la salubrité publique (Anasp), qui va construire près du pont Kakimbo un centre de regroupement et de tri des déchets.
« Des études beaucoup plus approfondies devront être réalisées pour évaluer les opportunités économiques et financières des différentes valorisations possibles des déchets, parce que c’est le marché qui dicte l’opportunité économique et financière ; à qui pouvons-nous vendre ces plastiques et quelle peut être l’utilisation », détaille le chargé de l’assainissement à la délégation de l’Union européenne en Guinée, Alexandre Serre, au micro de Radio France Internationale.
Un centre d’enfouissement technique de 100 hectares
« On estime à un maximum de 10 % de la valorisation des déchets, essentiellement les déchets métalliques – la ferraille, qui a une valeur ajoutée très importante – il y a, de façon très minoritaire, une valorisation de certains plastiques. Mais ça reste encore très informel et très minoritaire. » Quant à la grande décharge de Conakry, sa fermeture est normalement prévue d’ici 3 à 4 ans.
Elle serait remplacée par un centre d’enfouissement technique de 100 hectares.