L’Arménie, ce berceau du christianisme

Africains | Publié le 18 décembre 2018 à 14h10
Bien que géographiquement située en Asie, l'Arménie est un pays qui fait partie de l'Europe. Un beau pays d'ailleurs considéré comme un berceau du christianisme et des civilisations indo-européennes.

L'Arménie fut la première nation à adopter le christianisme comme religion d'État en 301. Bien que géographiquement située en Asie, l'Arménie est un pays qui fait partie de l'Europe. Un beau pays d'ailleurs considéré comme un berceau du christianisme et des civilisations indo-européennes. Il a joué un rôle historique dans leur diffusion.

On sait bien que la population arménienne a beaucoup souffert au cours des années étant la cible de différentes attaques. Elle a connu le plus affreux génocide du XXe siècle. Mais malgré tous ses malheurs, elle a survécu, elle a continué à exister, à créer, à admirer et à étonner le monde par son talent, sa capacité de travail, son savoir-faire, sa bonté et son hospitalité.

Les corrompus regardaient la vie humaine avec un regard étonné

Après les années 90, après avoir obtenu la liberté, les natifs d’Arménie (condamnée à la misère) ont survécu à ce génocide blanc, dissimulé par les autorités. Pour les personnes au pouvoir, le monde miséreux n’existait pas ; on n’avait aucune idée des douleurs de simples citoyens. Chaque soir, les gens se couchaient tristes, mais les corrompus regardaient la vie humaine avec un regard étonné.

On n’était jamais sûr de rien. On n’avait pas le sens de l’humour. On dirait que les corrompus pourris ne pouvaient pas se rassasier. Ils mourraient de faim avec toutes leurs richesses, obtenues par la voie illégale. Probablement, on dormait comme un bienheureux. C'était excessif ! C’était l'époque d’un tremblement de terre intérieur de chaque personne vivant en Arménie. En fait, ce n’était pas la situation sans issue qui effrayait ce peuple après la guerre du Haut-Karabagh. On était consterné plutôt par l’atmosphère d’injustice ; les gens ne voulaient d'ores et déjà tolérer les conditions cauchemardesques que leur infligeaient les autorités, lesquelles se fichaient du peuple silencieux et raisonnable.

La révolution de velours

Finalement, à un moment donné, la population s’est refusée à vivre dans le grand dénuement moral. Et une décision fut prise : se réunir et prendre au dépourvu les autorités féroces, ignares et avares. C'est comme cela que le peuple choisit son leader, Nicol Pashinian, l'organisateur des manifestations de masse antigouvernementales.

Ce dernier, à travers la révolution de velours, remporta une victoire écrasante et historique. A partir de ce moment-là, un regain de vie commença. Le visage de l’Arménie se transforma. On dirait qu'on entrait dans une époque d'euphorie totale. Probablement, c’était le cas...

Laisser un commentaire