Le Ghana ne veut plus les crédits du FMI

Africains | Publié le 30 novembre 2018 à 17h27
Le ministre des Finances ghanéen, Ken Ofori-Atta, a assuré que son pays n'aura plus besoin d'être secouru à l'avenir, par le Fonds monétaire international (FMI).

Le Ghana a décidé de se passer des crédits du Fonds monétaire international (FMI) pour financer son budget. Jusqu'ici un plan de sauvetage (qui est arrivé à échéance) d'environ un milliard de dollars liait le pays au FMI. « Nous remercions le FMI et sommes déterminés à combiner discipline et dynamisme économiques pour s'assurer que nous n'aurons plus besoin d'être secourus à l'avenir », a confirmé le ministre des Finances Ken Ofori-Atta.

Pour joindre les paroles aux actes, l'exécutif a effectivement présenté au Parlement son budget sans la moindre tutelle du grand bailleur de fonds (le FMI). Lequel, selon La Tribune Afrique, avait conditionné son aide avec un « programme de réformes économiques », une amélioration des « ressources internes », une « maîtrise des dépenses » et une « réduction du déficit » ghanéen

L'accord avait été conclu par le précédent régime de l'ancien président, John Dramani Mahama.

Un déficit budgétaire ne dépassant pas les 3,7% du PIB 

Sachant que le Ghana devrait atteindre un autre de ses objectifs. Celui d'avoir d'avoir un déficit budgétaire ne dépassant pas les 3,7% du PIB pour l'année. En outre, le gouvernement prévoit une croissance de 5,6% en 2018 et de 7,6% en 2019.

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