Lula accusé de blanchiment d’argent en Guinée équatoriale

Africains | Publié le 27 novembre 2018 à 12h15
L'ex-président brésilien (au milieu de la foule de ses partisans sur la photo) a été, hier, mis en accusation, pour blanchiment d'argent au cours de transactions avec la Guinée équatoriale.

Luis Inacio Lula da Silva à nouveau sur la sellette. L'ex-président brésilien, a été, hier, mis en accusation, pour blanchiment d'argent au cours de transactions avec la Guinée Equatoriale.

D'après le parquet de Sao Paulo, tout en s'appuyant sur « son prestige international », Lula a influé sur les décisions du président de la Guinée Équatoriale, Teodoro Obiang, obtenant ainsi le développement des affaires du groupe brésilien de BTP, ARG, dans ce pays africain. En contrepartie, l'ancien président du Brésil aurait reçu un million de réais (environ 227.000 euros au taux de change actuel) de pots-de-vin sous forme de dons à l'Institut Lula, de septembre 2011 à juin 2012.

« Les dons reçus par l'Institut Lula »

Des allégations que rejette l'Institut incriminé : « Tous les dons reçus par l'Institut Lula sont légaux, dûment déclarés (...) et utilisés pour les activités de l'institut, sans aucune contrepartie. »

Depuis avril, Lula purge une peine de 12 ans et un mois de réclusion pour corruption et blanchiment d'argent. Il est accusé d'avoir reçu un appartement en bord de mer de la part d'une autre société de BTP, en échange de faveurs pour l'obtention de marchés publics.

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