Un vent de révolte souffle en Arménie

Africains | Publié le 27 avril 2018 à 12h17
Elen-Lilit Gasparian est traductrice. Elle nous éclaire sur la révolte populaire qui ébranle actuellement son pays, l'Arménie, où le Premier ministre Serge Sarkissian a été contraint de démissionner.

Comment élucider la situation actuelle en Arménie ? A vrai dire, elle est assez tendue. L’anxiété grandit de jour en jour. Tout le monde n'a qu'une seule envie : c'est d’éviter une effusion de sang.

A l'heure actuelle, les manifestants pacifiques luttent contre les autorités illégales, contre la corruption terrible et destructive, contre ce Parti Républicain d’Arménie, mais surtout contre les instigateurs et les voitures sans numéro d'immatriculation qui sont en train d’accrocher un piéton.

Des automitrailleuses créent une atmosphère de peur

Selon les témoins, même les policiers conduisent leurs voitures sans numéro d'immatriculation, et c’est ça qui est dangereux, c’est ça qui préoccupe le plus les manifestants. Dans les rues centrales, on peut voir des automitrailleuses qui créent ainsi une atmosphère de peur et de terreur contre leur propre peuple.

Hier, quelques ministres (Ministre de l'Education et de la Science de la République d'Arménie, Ministre des Sports et de la Jeunesse de la République d'Arménie, Ministre de la protection de l'environnement de la République d'Arménie et etc) ont démissionné après la démission du Premier ministre d’Arménie. Le bras de fer continue, et j’espère que la lutte finira par la victoire du peuple pacifique.

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