L’Union européenne cherche ses nouveaux patrons

Les élections européennes sont passées. Et la question qui taraude actuellement les dirigeants de l'Union européenne est celle de la répartition des grandes responsabilités européennes selon les critères géographiques, démographiques, de sensibilité politique et de parité femme/homme. Dans les coulisses, les tractations ont déjà commencé.

On sait que le tandem Macron-Merkel affiche leurs divisions autour de la succession de Jean-Claude Junker à la tête de la Commission européenne. Le premier (dont la liste Renaissance va renforcer les rangs des centristes libéraux au Parlement européen) aimerait que ce poste clé de l'Europe soit dirigé par la libérale danoise Margrethe Vestager. La seconde, elle, pense plutôt à son compatriote le Bavarois Manfred Weber.

Les traités 

Sachant que celui ou celle qui sera élu à la tête de la Commission européenne devra obtenir le soutien des 28 et la majorité absolue au Parlement européen, soit 376 voix. Les traités prévoient que les chefs d'Etat et de gouvernement proposent un candidat sur lequel le Parlement se prononce, et doivent pour cela « tenir compte » du résultat des élections.

Outre le chef de l'exécutif européen, il faudra d'ici la fin de l'année renouveler les postes de président du Conseil européen, de chef de la diplomatie de l'UE et de président de la Banque centrale européenne. Le Parlement élira également un nouveau chef début juillet.