L’Arménie d’Aznavour accueille la Francophonie

Au carrefour des civilisations, l’Arménie a été désignée comme pays hôte du XVII^e sommet de la Francophonie qui aura lieu les 11 et 12 octobre. Les manifestations culturelles célébrant cet évènement ont déjà débuté dimanche, malgré les tensions politiques régnant dans le pays et la douleur de la disparition de Charles Aznavour.

Ainsi, des délégations de plus de 80 États membres et des organisations, dont plus de 25 délégations au niveau des chefs d'État, se retrouveront en terre arménienne.

Bien sûr, on y évoquera le souvenir d’Aznavour, notre compatriote et ambassadeur du peuple arménien, qui a tant fait pour la Francophonie ; cela fera bizarre de vivre ces temps forts, consacrés à la langue française, sans lui, sans sa propre participation. Il y avait plusieurs projets à réaliser avec lui. On l'attendait comme d'habitude. Surtout cette année, après la révolution arménienne. Oui, on avait tant de choses à se raconter…

 Tristes témoins d’une perte

Pour lui, l’Arménie avait déclaré le 6 octobre comme jour de deuil national. Ces derniers jours, on est malheureusement devenu les tristes témoins d’une perte : celle de notre Charles, qui fut tour à tour chanteur français d’origine arménienne, philanthrope, humaniste. Toute l’Arménie avait suivi l’hommage national qui lui avait été rendu vendredi aux Invalides. C’était vraiment touchant d’entendre la musique traditionnelle arménienne « Dle Yaman » et le discours du président français Emmanuel Macron. En effet, c’était la meilleure chose qu’on pouvait faire à cette légende mondiale.

Un merci donc à la France, à Monsieur Macron. A Charles ! Lequel fut un exemple pour nous tous. Un exemple qui nous exhorte à apprendre, à être utile, à aimer la vie et à ne pas désarmer.