Cet accord provisoire entre le Vatican et la Chine

Le Saint-Siège vient d'annoncer un accord préliminaire avec la Chine sur la nomination d'évêques, pierre d'achoppement depuis des décennies entre les deux Etats. « L'objectif de l'accord n'est pas politique mais pastoral. Il va permettre aux fidèles d'avoir des évêques en communion avec Rome et reconnus, dans le même temps, par les autorités chinoises », précise Greg Burke, directeur de la salle de presse du Saint-Siège.

Dans le communiqué du Vatican, il est également indiqué que cet « accord provisoire » sur la nomination des évêques créera «les conditions pour une plus ample collaboration bilatérale» pour une « contribution positive à la vie de l'Eglise catholique en Chine, pour le bien du peuple chinois et pour la paix dans le monde ».

Droit de veto du pape

Toutefois, les futurs évêques chinois seront choisis conjointement par l'Eglise et l'Etat, puis proposés pour nomination au pape qui disposera d'un droit de veto.

C'est la fin de plus d'un demi-siècle de rupture totale des relations avec l'expulsion du nonce apostolique en 1951 et la création par les communistes d'une « Eglise Patriotique ».