Le centenaire de Nelson Mandela

Africains | Publié le 20 juillet 2018 à 9h44
Malgré son trépas, ce prix Nobel de la paix, né à Mvezo, dans la province du Cap, continue d'être admiré, vénéré par ses compatriotes. Et pas seulement...

L'Afrique du Sud célébrait, mercredi 18 juillet, le centenaire de la naissance de Nelson Mandela. Malgré son trépas et les inégalités économiques qui fracturent son pays, ce prix Nobel de la paix, né à Mvezo, dans la province du Cap, continue d'être admiré, vénéré par ses compatriotes. Et pas seulement...

La raison : c'est qu'un jour il s'est levé pour dénoncer, fustiger et s'opposer à un odieux système : l'apartheid qui sévissait dans son pays. Un courageux acte qui lui vaudra vingt-sept années de prison dont dix-huit dans l'île de Robben Island. Dans cet enfer carcéral, les détenus sont séparés en fonction de leur couleur de peau. Les noirs reçoivent les petites rations ; les politiques sont séparés des prisonniers de droit commun. Faisant partie de la classe D (soit la plus basse), Mandela n'est autorisé qu'à recevoir un seul visiteur et une lettre tous les six mois.

Et lorsqu'il ne va pas casser les cailloux, il lit William Shakespeare, William Ernest.

Numéro de matricule 46664

Plus tard, il y aura des émeutes à Soweto, un embargo sur les ventes d'armes à destination de l'Afrique du Sud, l'assignation à résidence de Winnie Mandela...

Mais, en février 1990, Mandela est libéré par le Président De Klerk. C'est le commencement d'une nouvelle ère, marquée par l'arrivée au pouvoir du détenteur du numéro de matricule 46664, sous les couleurs de l'ANC, à l'occasion des premières élections générales multiraciales. « Être libre, ce n’est pas seulement de se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres », dira Mandela.

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