Migration : de plus en plus de noyades dans la Méditerranée

Africains | Publié le 12 juillet 2018 à 20h44
Plus de 600 personnes tentant de traverser la Méditerranée centrale se sont noyées au cours des quatre dernières semaines, y compris des bébés et des jeunes enfants.

D'après Médecins Sans Frontières, plus de 600 personnes tentant de traverser la Méditerranée centrale se sont noyées au cours des quatre dernières semaines, y compris des bébés et des jeunes enfants.  « Ces tragédies, qui représentent la moitié du nombre total de morts dans la zone en 2018, se sont produites car il n'y avait plus de bateaux de sauvetage d'organisations non gouvernementales (ONG) actives en Méditerranée centrale. »

« Les gouvernements européens sont pleinement conscients des niveaux alarmants de violence et d'exploitation subis par les réfugiés, les demandeurs d'asile et les migrants en Libye, mais sont déterminés à empêcher les personnes d'atteindre l'Europe à tout prix. Un élément clé de la stratégie visant à protéger la Méditerranée consiste à équiper, former et soutenir les garde-côtes libyens pour intercepter les gens en mer et les renvoyer en Libye. Le renvoi des personnes en Libye ne peut être effectué légalement par les navires non libyens, car le pays n'est pas reconnu comme un lieu sûr », insiste le communiqué de l'ONG française.

Blocages et obstruction des navires de sauvetage

Les personnes secourues dans les eaux internationales de la Méditerranée « ne doivent pas être renvoyées en Libye mais doivent être conduites dans un port sûr conformément au droit international et maritime. »

Il y a un mois, le navire de recherche et sauvetage Aquarius, géré par SOS MÉDITERRANÉE en partenariat avec Médecins Sans Frontières (MSF), a été empêché par les autorités italiennes de débarquer 630 personnes secourues en mer. D'autres blocages et obstruction des navires de sauvetage des ONG par les États européens ont suivi.

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