Nima Elbagir, notre Africaine de l’année

Africains | Publié le 21 décembre 2017 à 9h12
Le 14 novembre de cette année, le reportage de Nima Elbagir, sur le parcours de ces jeunes migrants noirs, vendus aux enchères comme esclaves, près de Tripoli en Libye, pour 700 euros, provoqua une indignation planétaire.

Le monde l’a réellement découverte, le 14 novembre de cette année, à la suite d’un reportage qu'elle avait réalisé pour CNN, et dans lequel elle racontait le parcours de ces jeunes migrants noirs, vendus aux enchères comme esclaves, près de Tripoli en Libye, pour 700 euros. Ce qui provoqua une indignation planétaire et mit un doigt sur un phénomène qui horrifie toute conscience droite.

Ainsi, des rues africaines à Paris, en passant par les Etats-Unis, on parla d’elle, on parla surtout de son travail périlleux, risqué qui, au service de notre humaine condition, décrivit avec justesse des crimes de lèse-humanité, présents encore dans une partie de la géographie terrestre.

C’est au nom de ce professionnalisme de haut vol, de cette intrépidité, que la Rédaction d’Africains Magazine décerne, à l'heure où l'on s'achemine inexorablement vers un épilogue calendaire, sa palme d’Africaine de l’année à Nima Elbagir, journaliste soudanaise de 38 ans.

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